Le Brésil, sélection quintuple champion du monde, dont le nom faisait trembler jadis a fait son entrée en lice à la Copa America 2024 de manière terne comme un pétard mouillé. Le plus inquiétant n’est pas le match nul et vierge contre le modeste Costa Rica, adversaire le plus faible du groupe sur papier, car les plus grands joyaux de la Seleçao ont eu parfois des difficultés d’entame mais la manière de jouer, l’absence de magie qui était la caractéristique propre de cette équipe brésilienne. 

Le palmarès de cette équipe regorge de pléthore de fin technicien qui à chaque touche de balle illuminait les rencontres mettant en ébullition les millions de supporters à travers le monde ce qui mettait une peur bleue à chaque adversaire qui devait croiser la route de ce géant. Le Brésil ne fait plus peur à personne en témoigne ses matchs amicaux de préparation contre le Mexique et les États-Unis et serait comme le lion devenu vieux.

Ronaldinho considéré par plus d’un comme le dernier vrai magicien de la Carinha a prévenu et évoqué des doutes sur cette génération: « C’est fini les amis, j’en ai assez. Je ne regarderai aucun match de la Copa America et je ne célébrerai aucune victoire. C’est une période triste pour tous ceux qui aiment le football brésilien » a-t-il dit. Tristes présages pour certains que le premier match commence à confirmer. 

Les légendes brésiliennes pleurent ce spectacle forcément. Certes, les coéquipiers de Vinicius, aspirant ballon d’or pourtant, ont eu une domination écrasante mais il leur manque l’étincelle, l’éclat brésilien qui faisait rêver les gens autrefois. Cette équipe doit élever le niveau et redevenir flamboyant si elle ne veut pas être considérée comme la pire génération du grand Brésil et veritable cauchemar pour les autres nations du monde. 

Comme dit l’adage, les grandes équipes ne meurent jamais. De ce fait, le monde attend le réveil et la réponse des hommes menés par Vinicius et Rodrigo.

Carly BAZILE

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