La dernière journée de la Bundesliga n’avait pas de réel enjeu pour le Bayern si non que conserver sa 2e place. Le Bayer Leverkusen étant déjà sacré champion, même un match nul ferait l’affaire tant la différence de but est colossale entre Stuttgart, 3e et le Bayern dauphin jusque là de Leverkusen.
Le Bayern se déplaçait à Hoffenheim et Stuttgart recevait Borussia Mönchengladbach.
Hoffenheim, 7e et sous pression de Freiburg qui convoitait également cette dernière place qualificative européenne en déplacement à Union Berlin, avait pourtant mal embarqué la partie en concédant précocement l’ouverture du score dès la 4e minute par Mathys Tel avant qu’Alphonso Davies ne double la mise deux minutes plus tard. Les hommes de Thomas Tuchel dont le départ est déjà acté sauf retournement de situation, croyaient faire le plus dur mais c’est sans compter sur M. Beier sonnant la révolte pour les locaux en répondant à Davies 2 minutes plus tard tout en attisant l’espoir pour Hoffenheim.
A. Kramarić, déjà passeur décisive sur le premier but, égalise à la 68e minutes. À la 85e minutes, il récidive puis il y va de son triplé en 19 minutes pour anéantir l’espoir des visiteurs en s’adjugeant au passage la 7e place précipitant du même coup leur adversaire du jour à la 3e place au profit de Stuttgart avec un Guirrassy enorme qui terrase Mönchengladbach sur son terrain avec un score sans appel de (4-0).
Cette remontada, signée Kramarić, aura des conséquences désastreuses pour les bavarois déjà déchus de leur trône après plus d’une décennie de domination par Leverkusen.
Il faut remonter à 2011 pour voir le Bayern occuper une telle position en championnat. Serait-ce la fin d’une ère? Dans tous les cas, pour le Bayern, l’heure est à la reconstruction.
Carly BAZILE
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