Port-au-Prince, capitale d’Haïti, autrefois considérée comme étant, le centre de la vie intellectuelle et le pivot économique du pays est devenue aujourd’hui la proie d’une équipe de bandits qui sèment la terreur et tuent la population progressivement. Ce regroupement utilise comme prétexte les multiples problèmes du pays et leurs implications sur la vie quotidienne en vue de légitimer leurs assauts contre le concitoyens.
Dans un monde où la sécurité est une priorité fondamentale pour le bien-être des citoyens(nes), la capitale du pays se trouve confronter à un groupe d’hommes très jeunes armés jusqu’aux dents de toutes catégories d’âge confondues, fait de la zone métropolitaine une territoire perdue. Ils ont formé une équipe solidaire baptisée « viv ansanm », pour multiplier les dégâts sur toutes les couches de la société. De jour en jour, l’équipe s’agrandit et s’avance vers son plan comme une alarme programmée. Pour forcer le départ des milliers habitants de Port-au-Prince et les zones avoisinantes.
Tout a commencé avec que de la tolérance, encerclé par des gangs armés qui gagnent plusieurs kilomètres de terre en particulier Delmas, La Plaine, Martyr sangs(Matisan), Croix-des-bouquets, village de Dieu, Mariani, Fontamara, la Route de Frères entre autres. Chacun à sa tête un assassin et un patron. Le mois dernier après des heures de raids avec les forces de l’ordre, il avait eu une évasion massive de détenus après avoir réalisé leur idée en tête de briser le plus grand centre carcéral du pays (pénitencier national) et celui de la Croix-des-Bouquets.
D’une puissance matériels et d’équipements dans leur main, les dégâts se multiplient tous les jours, chaque groupe héberge les anciens prisonniers, et l’ancien commandant en chef du palais national lui-même se trouve à Village de Dieu. Nous sommes dépassés par les événements avec des chiffres catastrophiques, 686 personnes tuées, 371 gravement blessées et 379 kidnappées, entre le premier mois de l’année 2024 jusqu’à date. Selon un rapport publié par le haut commissariat de l’ONU aux droits de l’homme.
Résiliation
Plusieurs fils et filles se sont séparés de leurs parents et se trouvent dans des milieux différents chacun vivaient dans un monde où il n’a jamais été imaginé, à cause des bandits qui ont poussé leurs dos de laisser leur propre maison dont il avait construit sur les sueurs de leurs fronts. Plusieurs écoles nationales dont les lycées ont servi l’endroit de refuge pour la plupart d’eux. Toutes ces pensées même, le gouvernement joue à la défensive, dans les attaques depuis plusieurs années, les autorités de Port-au-Prince essaient de faire des signes pour intensifier leurs efforts contre cette menace croissante. Des mesures ont été mises en place, notamment le renforcement des forces de sécurité, et de mettre en confiance les gardiens de la paix. Malgré ces initiatives, les groupes criminels de viv ansanm continuent de défier l’autorité de l’État, mettant en tête la sécurité des citoyens et entravant le développement économique de la première ville d’Haïti. Les enlèvements à des fins de rançon sont devenus monnaie (dollars US) très courante, semant la terreur parmi la population et détruit plusieurs institutions gouvernementales.
Port-au-Prince devient ville de la mort
Se rendre à Port-au-Prince, c’est une direction dangereuse qui mène au cimetière. Presque chaque jour on retrouve de cadavres brûlés avec des pneus dans un coin de la capitale haïtienne. Au secours, au viv ansanm, on vient de compter plusieurs milliers de morts. Toujours dans le cimetière, la suite des attaques des groupes de bandits affreux à sensation que nous sommes des intrus devant eux. Au fur et à mesure, ils grandissaient la police revêtait davantage importance devant les yeux. Dans la ville de l’ombre et de la mort, chaque jour, chaque heure, infatigable de compter des rêves qui sont éteints. L’univers de la police est gangrené de la corruption, car les flics sont pourris ils trempent dans toute sorte de trafics.
Face à cette situation difficile, l’ex gouvernement d’Ariel Henry adopte une approche multidimensionnelle pour lutter contre le fléau des bandits et des kidnappings.
La lutte contre l’équipe viv ansanm ne se résume pas à une question de sécurité, mais une dimension sociale, économique et politique, une mobilisation de la citoyenneté et une conscience politique pour éradiquer ce fléau qui entrave la paix publique.
Notons qu’en dépit des problèmes quotidiens, la capitale reste lock depuis la promenade du PM defacto. De 8 mars au 27 mars 2024, plus de 53 000 personnes ont laissé Port-au-Prince pour aller se réfugier surtout dans le grand Sud. La PNH, essaie de poursuivre son combat contre l’adversaire, déterminée à restaurer la paix et la sécurité pour tous les citoyens. Avec la détermination le travail peut rendre facile et du bon aide internationale.
Edwardo PIERRE & John Clawootson OZERUS
Crédit photo : @GuerinaultLouis